Don d'organe de son vivant
Tout autour du soleil, dans le ciel, le coeur et la tête. Et vous, comment allez-vous ?
Mon Amoureux,
Je suis seule à la maison pour 2 jours, Roby est à l'hôpital pour mille et un examens. Il a fait le choix de donner un rein à son enfant. Don d'organe de son vivant... C'est un geste purement magnifique ! et pas réservé aux seules stars de cinéma ! Et même si l'on n'en parle pas dans des magazines people, il se lance et j'applaudis. Bravo mon Roby d'Amour !
Un membre de votre famille souffre d’insuffisance rénale ? Vous pouvez peut-être l’aider en lui donnant un rein. En effet, le don d’un rein de son vivant peut être pratiqué, il représente 9,8 % des greffes de rein au total. Cette pratique est un moyen supplémentaire de développer la greffe, parallèlement au don après la mort. Elle est très encadrée, pour des raisons médicales et éthiques.
Le don du vivant concerne surtout les reins
En France, le prélèvement d’un organe sur un donneur vivant se pratique surtout pour le rein (283 cas en 2010). Comme on en a deux, on peut en donner un et vivre avec celui qui reste. Parfois, on peut aussi prélever une partie du foie, et exceptionnellement une partie du poumon, mais l’opération est beaucoup plus délicate, c’est pourquoi en France on encourage surtout le don du vivant pour le rein.
Seule la famille très proche peut donner
Ce très beau geste n’est possible que dans certaines circonstances.
Avant tout, il faut avoir un lien familial très proche avec le malade : parent, frère, sœur, enfant, grand-parent, oncle, tante, cousin(e) germain(e), mari, femme, ou toute personne pouvant apporter la preuve d’une vie commune depuis au moins deux ans avec le malade. Mais en dehors de cette liste, aucun don de son vivant n’est possible. Le donneur doit être majeur .
Ensuite, comme n’importe quelle greffe, il faut que le donneur et le receveur soient le plus compatibles possible (même groupe sanguin …). C’est d’ailleurs pourquoi ce sont les membres de la famille très proche, génétiquement très semblables, qui sont les mieux placés pour donner.
Enfin, il ne suffit pas d’être volontaire et compatible. Il faut suivre tout un parcours au cours duquel on vous informe, on vous fait passer des examens de santé et on soumet votre candidature à un comité d’expert (appelé « comité donneur vivant »). Tout ça pour vérifier que vous avez bien compris les enjeux et les risques de l’opération, mais aussi pour s’assurer que vous n’avez pas subi de pression de l’entourage, que vous êtes bien libre de votre choix.
Pour plus d’informations : http://www.renaloo.com/