Histoire d'arrosoirs
J - 51 et toujours l'été avant l'heure !
Posés à l'entrée du potager, leur silhouette étonne parfois. Ils sont aussi follement décoratifs ... J'aime les poser dans les plate-bandes là ou je trouve un vide à combler joliment. Dans les brocantes je suis toujours à la recherche d'un joli modèle.
Mais l'arrosoir est avant tout un ustensile de base du jardinier.
A l'orrigine, l'eau était transportée dans des peaux de chèvre ou des gourdes en cuir.
Dans les années 1750, ils ont succédé aux "chantepleure", lourds et fragiles, fabriqués par des potiers de la région de Puisaye et de la vallée d'Ayge en Normandie.
Les premiers modèles métalliques, plus maniables, seront bien accueillis et garderont leur forme ronde jusqu'à la fin du XVIIIème avant d'évoluer pour mieux s'adapter à la main de l'homme. Afin de faciliter la vie des jardiniers, pommes amovibles et becs verseurs plus ou moins longs vont permettre de régler le débit d'eau et de s'adapter aux plantes et aux légumes.
Ils adoptent alors des silhouettes parfois étonnantes et aujourd'hui recherchées. En bois -très rares-, en cuivre, en zinc, en tôle.
L'arrosoir n'échappera malheureusement pas à l'arrivée du plastique dans les années 1950, mais le jardinier lui préfère toujours le métal !
Les photos de cette page toutes libres de droit, ont été trouvées sur la toile au hasard de promenades.
J'en remercie les auteurs.